J’ai, pour toujours, l’humeur affreusement délicate.
Et l’écriture, exténuée.
Mais je goûte encore tout ce qui tinte, et qui bleuît.
La rumeur des étoiles, la présence des bêtes.
À l’extrémité du jour, seul, assis, au bord du sensible.
J’écoute la vibration des images, le doux froissement des couleurs.
La lente aberration des minutes perdues…

Vous me semblez assis
au bord du sensible et des mots.
Oh merci Caroline ! Mais je crois bien qu’il y a encore de la place pour vous, regardez…